Portrait de Meryll Dindin

Meryll Dindin

Meryll Dindin est un ingénieur diplômé de l'IFSBM, il a rejoint lors de sa deuxième année d'études à CentraleSupélec en 2016 s'est ensuite envolé, en direction de la Californie pour effectuer un master en ingéniérie biomédicale à Berkeley. Tombé amoureux de l'entrepreneuriat pendant ses études, il a co-fondé Polygon, une startup offrant des tests diagnostiques pour les troubles de l’apprentissage (e.g., dyslexie, dysgraphie, ADD, trouble de l’autisme)  — ce afin d'adapter les méthodes d'enseignement des enfants et les conditions de travail des adultes.

Nous lui avons posé nos questions !

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette carrière ?

Depuis que je me souvienne, une des mes ambitions est de vivre au moins 1000 ans ! J'ai très jeune été passionné par l'idée d’augmenter notre corps à la technologie afin de décupler ses possibilités. A force d’études, j’ai vite réalisé que l’idée ne s’arrêtait pas à juste développer un Iron Man.  Je me suis découvert une passion pour les neurosciences à l'IFSBM, grâce notamment à un module sur la maladie d'Alzheimer qui m'a particulièrement intéressé. A fortiori, ce module est en lien direct avec ce que je fais aujourd'hui car les tests diagnostiques que nous offrons chez Polygon sont similaires à ceux utilisés pour suivre l’évolution de ce type de maladies neurodégénératives.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

Une fierté serait d’avoir été le premier à commencer l’IFSBM en parallèle de ma deuxième année de cursus Centralien. A l’époque cela ne se faisait qu’en parallèle de la dernière année via spécialisation à CentraleSupélec.J'avais dû négocier cette exception avec l'administration qui m'avait alors beaucoup guidé afin de mieux choisir mes orientations de stages et de spécialisation. Je suis content d'avoir eu l’occasion d’être encadré pour faire les deux cursus et de voir que cela est devenu pratique courante maintenant !

Et maintenant quelle est votre motivation au quotidien, est-elle différente de ce qu’elle était au début ?

J'ai toujours les mêmes étoiles dans les yeux quand je vois les dernières avancées scientifiques, notamment ici à Los Angeles où des sujets tels que le transhumanisme sont extrêmement poussés. Mais faire avancer l'éducation, la santé, explorer des solutions afin d'éviter au mieux la dégénérescence cérébrale — c'est ce qui me motive toujours autant !

Un dernier mot pour la communauté IFSBM ?

Je suis très reconnaissant à l'IFSBM, à la communauté, à la qualité des intervenants qui m'ont permis de faire les études que j'ai faites par la suite. Je recommande grandement l'IFSBM pour un ingénieur qui cherche à s'orienter vers la bio et la santé !